Jadis un abrégé insolent d’architecture, de culture et d'art de vivre à la "vientianaise"… où se sont mêlées colonnes de marbre, maisons en pilotis, sérénité et vacarme… en direct du Laos.

Désormais, "De l'harmonie..." a traversé les Annams et s'est installé à Saïgon, poumon économique, culturel et sociétal (à défaut d'être la capitale...) d'un Vietnam qui change à la vitesse "V" !

mardi 31 juillet 2007

Bouddhiste… mais vaut mieux l’être jusque au bout des ongles !

Comme toute occidentale lambda que je suis, je ne connais pas grande chose sur le Bouddhisme. Pour avoir vécu de nombreuses années en Asie, c’est vrai, j’ai pu côtoyer, Petits et Grand véhicules, assister à quelques cérémonies, admirer peintures et sculptures… ma meilleure amie est historienne de l’art, spécialisée dans l’Asie brune, donc là aussi, grâce à elle, j’ai pu glaner encore quelques informations… Cependant je reste consciente de mon ignorance, mais bon, faudrait des décennies avant de pourvoir comprendre cette religion et sa philosophie.

À cause de cette ignorance, je ne me suis jamais imaginé l’enfer Bouddhique ! Eh non, l’enfer n’est pas seulement une affaire judéo-chrétienne, je vous l’assure, je l’ai vu de mes propres yeux. La preuve est là, au vu et au su de tous ceux qui comme moi, ont prêté un regard attentif aux peintures effectuées au pochoir dorée, à l’intérieur d’un des bâtiments du magnifique complexe bouddhique de Xiang Thong.

Donc vous avez été un mauvais Bouddhiste ? Et ben, gare à vous, vous aurez les oreilles qui poussent, les cornes qui dépassent, les griffes qui ressortent !

Vous avez violé les règles ? On vous pend, on vous éclate le crâne avec une machette...

on vous écartèle et puis on vous cuit dans un chaudron !
Cela change de Bouddhas souriants !

Quand à moi, étant donnée les circonstances, j’attends encore d’en savoir plus avant de me convertir…

(à rigoler avec modération, il s'agit bien entendu d'extraits de peintures sorties de leur contextes, parmi une variété d'autres...)

1 commentaire:

Esclarmonde a dit…

Quelques informations complémentaires piochées dans "Arts asiatiques"
Le Sanjva : reçoit les violents, ceux qui ont tué et battu les êtres ; ils y sont battus à leur tour. Ils se déchirent les uns les autres avec des ongles de fer et se "croient" morts ; mais l'action d'un vent froid les fait revenir à la vie ; c'est l'enfer des "ressuscités".
Le Kâlasûtra : pour les menteurs, les mauvais fils, les faux amis, sont fendus et sciés comme des troncs d'arbre, suivant un "fil noir" etc. Dans ce domaine, l'imagination n'a pas de limites
Ce lieu est surtout réservé à ceux qui ont manqué de respect à leurs père et mère, et au Bouddha.
Dans le Sanghâta, les meurtriers d'animaux sont l'objet d'un "carnage complet". C'est l'enfer où les montagnes tombent sur les damnés, les broient et les réduisent en bouillie.
Il y a aussi des éléphants en fer qui les foulent aux pieds et les mettent en pièces, etc.
Dans le Raurava, ceux qui ont infligé des tourments physiques ou moraux...
Dans le 5ème sont ceux qui détruisent les biens des dieux, de leurs gurus confiés à leurs soins.
Il y a aussi des hérétiques et des malfaiteurs
Dans le Tapana, les incendiaires de forêts subissent la peine du talion.

Pour finir le Père Hugo :
"Enfer chrétien, du feu. Enfer païen, du feu. Enfer mahométan, du feu. Enfer hindou, des flammes. A en croire les religions, Dieu est né rôtisseur ". (Victor Hugo, Choses vues, 1887)