Jadis un abrégé insolent d’architecture, de culture et d'art de vivre à la "vientianaise"… où se sont mêlées colonnes de marbre, maisons en pilotis, sérénité et vacarme… en direct du Laos.

Désormais, "De l'harmonie..." a traversé les Annams et s'est installé à Saïgon, poumon économique, culturel et sociétal (à défaut d'être la capitale...) d'un Vietnam qui change à la vitesse "V" !

vendredi 22 février 2008

Tout d'abord... la fin!


Je ne sais pas... j'ai le don dernièrement de ne pas très bien comprendre certaines choses.

En voici un bon exemple, en images, lié aux BTP (rien avoir avec une sensibilité exacerbée aux constructions en général, due au fait que, depuis 6 longs mois, on tronçonne, on tape, on scie, on martèle, on cogne, etc. juste à côté de notre chambre à coucher).

Très souvent, je remarque que, lors que l'on commence à ériger un nouveau bâtiment, on s'attèle, dès que possible aux finissions!!

Les murs ne sont même pas érigés, le plancher même pas nivelé, que voilà les pots de peintures déjà alignés, les feuilles d'or déjà achetées, les ornements sortis de leurs boîtes!

Cela donne souvent la fausse impression que "ça y eeeeest" c'est presque fini!

De notre côté (et pour revenir à ma obsession du moment), le Libraire et moi avons crié victoire en voyant arrivé les pots d'orchidées et les guirlandes électriques... On a jubilé ensuite en apercevant les ouvriers ramener le mobilier... et puis 3 mois de construction acharnée ont suivi!

Vendredi soir on a vu le panneau lumineux s'éclairer. La lumière au bout du tunnel... quelle ne fut notre surprise, le samedi matin, vers 7 heures, d'être réveilles au son d'une perceuse, poursuivi d'un concert de scies-sauteuses, prolongé d'un trio de marteaux piqueurs... Cette charmante orchestre se produit toujours et encore, de 7 à 19, tous les jours à Ban Thong Kang...

Note: la construction d'à côté s'agit d'un SPA (!) qui est déjà ouvert (!!!) mais qui, bizarrement et le matraquage publicitaire, ne semble pas attirer beaucoup de clients...

4 commentaires:

Anonyme a dit…

BONJOUR, ETES VOUS AU COURANT?
le 15 juillet 1910, naufrage du "Lagrandière".
Surnommée "Kampane Nhai" (bateau colossal) par les Laotiens qui n'avaient jamais vu ce genre d'embarcation.
Le "Lagrandière" et son équipage fut victime des malédictions locales qui s'opposent aux déplacement des objets sacrés.
Le "Lagrandière", desservait le bief de Vientiane à Luang Prabang, cette ancienne chaloupe cannonière, était arrivée sur le Mékhong en 1893, et avait écrit les plus belles pages de l'exploration de ce fleuve sous le commandement du LV Simon. Vers 1903 les frais d'entretien de ce batiment, étant devenus une charge trop importante pour le gouvernement colonial de l'Indo-Chine, elle fut cédé à la Compagnie des Messageries Saïgon, et elle assurait le transport de voyageurs et de fret.
Dans la soirée du 14 juillet 1910, le "Lagrandière" accosté au débarcadère "Tha Heua Mé" fut discrétement chargé de sa cargaison, constituée d'objets sacré du culte Bouddhique, statue de Bouddha, objets d'art sacrés, récupérés dans les pagodes de Luang Prabang et des environs.
Malgré l'avis contraire du capitaine, le résident Francais de Luang Prabang fit appareiller le "Lagrandière" dans la nuit du 14 au 15 juillet vers 04heure du matin.
En début de matinée le batiment pris dans des remous heurta un rocher et coula avec sa cargaison et tout son équipage constitué de français et de matelots annamites, il n'y avait pas le pilote laotien qui était habituellement sur ce batiment.
Le naufrage eut lieu aux environs de "Thong Soum" dans les rapides de "Keng Luang" situé à une soixantaine de kilomètres de Luang Prabang, en amont de Ban Park Khone (rive gauche) et de Tha Deua (rive droite).
Après ce naufrage il n'y eut plus de vapeur en service sur le Mékhong.
Dans ce naufrage disparu le docteur Rouffiandis, et le général de Beylé ainsit que d'autres français et l'équipage annamite.
Malgré des tentatives de récupérations, les statues de Bouddha en bronze "Thaong Samrit", reposent toujours au fond de la mère des fleuves par 70 m de profondeur.
Conformément à la tradition et aux croyances locales les auteurs de ces tentatives de récupération eurent un destin tragique, et disparurent mystérieusement dans le fleuve.
En 2005, il y eut des bruits de constitution d'une mission de récupération de ces reliques, mais à ce jour, on n'entend plus parler de rien, sans doute les instigateurs de cette aventure ont pris en compte les malédictions locales. Lorsque les génies du fleuve voudront rendre ces objets, ils réapparaitront comme par magie, comfortant ainsi les traditions locales.

Gandalf a dit…

je reviens juste de 5 semaines au Laos, et c'est aussi une relfexion que je me suis faite: pourquoi démarrer les finitions alors que le gros oeuvre est loin loin d'etre terminé?

Bon à part, ca, je suis passé à la librairie, j'ai voulu vous dire bonjour, mais vous n'étiez pas là. la vendeuse a dit que vous étiez au cambodge!

Anonyme a dit…

la Canonnière "La Grandière" transportait une partie du Trésor royal laotien qui devait être exposée en France. Elle gît par 17 m de fond (aux basses eaux), mais au moins autant que les esprits du lieu c'est la violence du courant qui a empêché de récupérer le moindre objet. Il faudrait pratiquement détourner le Mékong pour pouvoir atteindre l'épave, à un endroit où précisément il se resserre...
Si la responsabilité du naufrage repose bel et bien sur les autorités du protectorat, les successeurs actuels de celles-ci, un peu gênés aux entournures, préfèrent laisser dormir l'épais dossier ou peut-être le faire garder par des phis...

Anonyme a dit…

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