Jadis un abrégé insolent d’architecture, de culture et d'art de vivre à la "vientianaise"… où se sont mêlées colonnes de marbre, maisons en pilotis, sérénité et vacarme… en direct du Laos.

Désormais, "De l'harmonie..." a traversé les Annams et s'est installé à Saïgon, poumon économique, culturel et sociétal (à défaut d'être la capitale...) d'un Vietnam qui change à la vitesse "V" !

jeudi 8 février 2007

La petite plaque bleue

Pour un pays où les facteurs n’existent pas, et que pour indiquer où l’on habite/travaille/veut boire un verre, l’on soit inévitablement obligé de passer par des indications du type ‘à côté du magasin untel, après la grande porte bleue, entre le Wat et l’épicerie, il m’a toujours paru anachronique l’obsession des plaques bleues.

De taille régulière, ces petits écriteaux de 20x15 cm sont affichés devant chaque habitation vientianaise. Qu’il s’agisse d’une baraque de deux étages, colonnes de marbre et jardins babyloniens ou une petite bicoque perdue au milieu d’allées (où là, pour la retrouver, y’ a même pas le Minimart, ni le portail bleu pour t’aider) elle est là, invariablement accrochée à l’entree, quelque part.

Les informations patrimoniales contenues dans cette carte de visite feraient le bonheur de n’importe quelle mairie et n’importe quel facteur : le district, l’arrondissement (ici appellé ‘village’), le numéro de cadastre du lotissement, le numéro de la rue (!) et celui de la maison. Ces petites plaques sont la responsabilité du ‘Chef de village’, qui les font faire au fur et à mesure que se construisent les maisons. Le problème est que les numéros de lotissement et de maison sont, eux aussi, attribués, plus au moins par ordre de construction… ce qui fait que, dans notre cas, par exemple, notre maison, la 300, est entre la 8 et la 53…

De la logique jusqu’au bout… sinon rien !

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